Le fils aîné engage les hostilités avec son père en réclamant l’argent du repas du soir
A en croire Soir Info qui livre cette information, le jour des faits, le père de famille T.B.T., de retour du champ, n’a même pas le temps de déposer ses outils de travail qu’il reçoit un comité d’accueil hostile dirigé par son fils aîné. Ce dernier lui réclame ici et maintenant la somme de 1000 francs cfa.
En fait, l’injonction du fils aîné s’explique par le fait que sa mère Irié Lou Jeannette n’a reçu, ce jour, un rond pour concocter le repas du soir. Tenaillé par la faim et de peur de dormir le ventre creux, le fils aîné a eu ce comportement vis-à-vis de son père.
Dans un premier temps, le père T.B.T. n’accorde aucune importance particulière à cette demande inattendue de son fils aîné. Mais ce dernier devient de plus en plus insolent envers lui à travers certains propos qui heurtent son honneur. Il ne peut tolérer cette insolence. Alors fou de colère, il décide de donner une correction à la dimension de l’acte posé par son fils.
Muni d’un bâton, il lui administre une bonne correction. Tout le corps du fils aîné est en feu. Sous l’effet de la douleur, il pleure à rompre les tympans de sa mère. Ne pouvant plus accepter les pleurs de son garçon, Irié Lou Jeannette tente de s’interposer entre son mari et son fils en vue de mettre fin à ce combat déséquilibré. « Comme tu veux tuer mon fils, tue-moi alors », a-t-elle lancé à son mari.
La pauvre dame s’écroule lourdement et saigne abondamment de la bouche et du nez
Cette intrusion de sa femme l’irrite davantage. T.B.T. change alors de cible. Jeannette est désormais dans son champ de mire. Mais le mari aurait changé de bâton et se serait saisi d’un autre plus gros. Comme un forcené, il administre de violents coups à Jeannette, dont le dernier lui est fatal. La pauvre dame s’écroule lourdement et saigne abondamment de la bouche et du nez.
Pris de panique, le père de famille qui jouait à l’instant au Zorro prend la tangente pour se fondre dans la nature, abandonnant ‘’sa’’ moitié à son triste sort. Sous les yeux de ses enfants, Jeannette rend son dernier souffle, après une brève agonie.
Ce sont les cris de détresse des enfants qui alertent les voisins. Mais il était déjà trop tard.
Saisie par les parents de la défunte et le chef du village, la gendarmerie territoriale de Gohitafla ouvre une enquête le jour du drame. Trois jours plus tard, le fugitif se livre aux enquêteurs. Il a été transféré au tribunal de première instance de Bouaflé pour être jugé.
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